Histoire :
L’Aïkibudo (voie de l’harmonie par la pratique martiale), co-discipline au sein de la FFAAA avec l’aïkido, est un art martial traditionnel qui trouve ses origines au Japon. Il enseigne la pratique à mains nues et avec armes.
L’aïkibudo trouve son essence dans l’intense formation martiale suivie par Maître Mochizuki Minoru (Judo, Kendo, Jujutsu, Katori Shinto Ryu, Daïto Ryu Jujutsu, Karaté, Aïki-Jujutsu). Le professeur d’aïki-jujutsu de Maître Mochizuki n’était autre que Ueshiba Moriheï « fondateur de l’aïkido ».
En 1931, Maître Mochizuki ouvre son propre dojo: le “Yoseikan” et donne naissance à une nouvelle école, synthèse de ses années de pratique martiale. Cette école évoluera en France, pour devenir, au début des années quatre-vingt, l’aïkibudo sous l’impulsion d’Alain Floquet, un élève de Maître Mochizuki, aujourd’hui 9ème Dan.
Tradition et Évolution :
En conservant l’origine des concepts de Maître Mochizuki, Maître Floquet développa l’aïkibudo, un art entre tradition et évolution.
Tradition, car, au cours de sa vie, Maître Floquet reçut l’enseignement de 3 grands maîtres japonais, figures historiques des arts guerriers Japonais :
- Maître Mochizuki Minoru pour le Yoseikan Shinto Ryu,
- Maître Sugino Yoshio pour le Katori Shinto Ryu,
- Maître Takeda Tokimune pour le Daïto Ryu Aïki-Jujutsu.
Évolution, puisque Maître Floquet entreprit un travail de recherche sur son art en tant que pratiquant d’autres disciplines (Karaté, Judo, Kendo) et en tant que policier, pour lequel professionnalisme et pragmatisme lui étaient imposés.
Les techniques historiques du Daito Ryu Aiki-Jujutsu et la pratique des armes du Katori Shinto Ryu font parties intégrantes du programme de l’aïkibudo.
Différence entre Aïkibudo et Aïkido :
L’aïkibudo a un contenu technique extrêmement riche, basé sur l’esquive, le déséquilibre et l’utilisation de la force du partenaire, point commun avec l’aïkido.
Dans un premier temps, chacun apprend à chuter, à se déplacer, à se défaire d’une saisie, pour peu à peu avancer dans l’apprentissage des techniques de projections, de clefs articulaires et d’immobilisations.
Tenter de définir, en une phrase, ce qui différencie l’aïkido de l’aïkibudo conduit aisément à une caricature. Néanmoins, afin d’aider le néophyte, nous pouvons nous risquer à dire que l’aïkido est un art martial plus récent (1942) qui a fait le choix d’être une discipline plus « pacifique » en basant son étude sur la relation avec l’autre tandis que l’aïkibudo a cherché à conserver un certain sens de l’efficacité martiale.
Il est donc tout à fait envisageable de pratiquer les deux disciplines sans se perdre. L’expérience montrant qu’elles s’enrichissent mutuellement de leurs variantes spécifiques.
Pour plus d’informations sur l’aïkibudo : aikibudo.com et aikibudo38.com
AIKIBUDO GRENOBLE ISERE :
Les cours sont dispensés par Paul Catherin (3ème Dan, DEJEPS) et Nathalie Gourlot (2ème Dan, brevet fédéral FFAAA), ici en photo en compagnie de Maître Floquet.Lieu des cours : Centre Sportif Hoche – 7 Rue François Raoult, 38000 GRENOBLE
Jour et horaires : vendredi de 17h30 à 18h30
Retrouvez-nous sur le site Aïkibudo Grenoble Isère .
Contact: aikibudo38@gmail.com / 06 74 49 73 80 / 06 03 78 57 23